JONTAVIOUS WILLIS
Le blues en Amérique, c’est comme le vin ou le fromage en France : une question de terroir. Avec son troisième album West Georgia Blues (août 2024), l’Américain Jontavious Willis explore le style de sa Géorgie natale, acoustique et chaloupé. Et comme le vin va bien avec le fromage, mais aussi le plat principal et le dessert, ce fin gourmet et connaisseur encyclopédiste de l’histoire du blues mélange les saveurs comme personne, pour inventer son propre répertoire. Sur scène, son énergie généreuse et sa gouaille de conteur sudiste prouvent qu’il est le digne héritier de Taj Mahal ou Keb Mo’.
Le blues en Amérique, c’est comme le vin ou le fromage en France : une question de terroir. Avec son troisième album West Georgia Blues (août 2024), l’Américain Jontavious Willis explore le style de sa Géorgie natale, acoustique et chaloupé. Et comme le vin va bien avec le fromage, mais aussi le plat principal et le dessert, ce fin gourmet et connaisseur encyclopédiste de l’histoire du blues mélange les saveurs comme personne, pour inventer son propre répertoire. Sur scène, son énergie généreuse et sa gouaille de conteur sudiste prouvent qu’il est le digne héritier de Taj Mahal ou Keb Mo’.
BUFFALO NICHOLS
Malgré son nom qui pourrait laisser croire qu’il est né en 1830 dans les grandes plaines du farwest, Buffalo Nichols est bien un gars d’aujourd’hui : un jeune afro-américain qui, comme quelques autres avec lui, honore l’histoire du blues et surtout la fait vivre. Dans les chansons de son dernier album, The Fatalist (sorti chez Fat Possum), on entend à la fois de la boîte à rythmes et du banjo old-time, des samples d’antiques 78 t et des mélodies qui transcendent les genres et les époques. On entend surtout un chanteur poète qui remonte et parcourt les méandres du grand fleuve de la musique noire américaine, pour remonter à sa source : l’émotion. Tout simplement magnifique.
Malgré son nom qui pourrait laisser croire qu’il est né en 1830 dans les grandes plaines du farwest, Buffalo Nichols est bien un gars d’aujourd’hui : un jeune afro-américain qui, comme quelques autres avec lui, honore l’histoire du blues et surtout la fait vivre. Dans les chansons de son dernier album, The Fatalist (sorti chez Fat Possum), on entend à la fois de la boîte à rythmes et du banjo old-time, des samples d’antiques 78 t et des mélodies qui transcendent les genres et les époques. On entend surtout un chanteur poète qui remonte et parcourt les méandres du grand fleuve de la musique noire américaine, pour remonter à sa source : l’émotion. Tout simplement magnifique.
Ce concert est organisé par La Responsabilité des Rêves, association créée par Grand Bonheur, Le Makeda, Le Théâtre de l’Œuvre et La Meson. Cette nouvelle structure gère depuis juillet 2023 l’Espace Julien et propose une offre artistique complémentaire à la programmation déjà présente dans chacun des lieu