Arman Méliès débarque à Marseille pour jouer son dixième album « Obaké » – qui signifie « Esprits » en japonais. Après un registre dédié à la musique acoustique et aux grands espaces américains, l’auteur-compositeur-interprète et musicien multi-instrumentiste se réinvente en compositeur électronique. Dans ses chansons, on y croise des fantômes japonais, les spectres d’Ennio Morricone et de Christophe, et le souvenir de ses propres parents, disparus il y a 25 ans. Les apparitions ici, sont en toute logique omniprésentes. À commencer par celles des vivants. Car si l’album a été enregistré seul, Arman a ensuite bousculé ses habitudes en invitant un parterre éclectique de musiciennes et de musiciens (Fredrika Stahl, Jonathan Morali, Pauline Denize, Abd Al Malik). Les fantômes ne sont pas toujours là où l’on croit. Sur “Vanisher”, c’est La Féline qui mêle sa voix à celle d’Arman. Et puis bien entendu, outre ces invités, il y a les autres. Les absents, les revenants. Les Obake.
Ancien membre du groupe eNola, Arman Méliès (alias Jan Fiévé), trace son chemin en solo dès 2003. Originaire de Paris, il a choisi son pseudonyme en référence au peintre Arman et au cinéaste Georges Méliès.
Ce concert est organisé par La Responsabilité des Rêves, association créée par Grand Bonheur, Le Makeda, Le Théâtre de l’Œuvre et La Meson. Cette nouvelle structure gère depuis juillet 2023 l’Espace Julien et propose une offre artistique complémentaire à la programmation déjà présente dans chacun des lieux.